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Didier a dédié ses premières années à Colmar, au programme de recherche consacré à la cartographie génétique de la betterave sucrière et la recherche de gènes de résistance à la Rhizomanie.

En 1998, suite à la restructuration thématique du Centre autour des problématiques viticoles et la fusion de deux équipes, (la pathologie betterave et la viticulture), il a pris la tête de l’équipe Génétique et Amélioration de la Vigne. Dès lors, il n’a eu de cesse de s’investir dans des programmes visant à comprendre le déterminisme génétique de résistance de la vigne face au mildiou et à l’oïdium, et de défendre contre vents et marées le programme ResDur.

Vingt-cinq ans plus tard, neuf variétés résistantes sont inscrites au catalogue officiel des variétés et d’autres sont à venir. En 2022 « le prix collectif impact de la recherche » des lauriers INRAE qui récompense les travaux de l’équipe, lui a été remis des mains du ministre de l’agriculture.

Aujourd’hui la preuve est faite qu’associer résistance aux maladies et qualité œnologique dans une variété de vigne à faible exigence en intrants phytosanitaires est possible, et que croire en ses convictions scientifiques finit par payer.